Si, en français, Téléthon rime avec letton, cette langue balte si bath, en revanche les anglophones le prononcent à peu près comme téléphone. Mais, surpris, l'est-on ? Car c'est bel et bien
Bell, un américain, qui est considéré habituellement comme l'inventeur de la téléphonie, quand bien même elle aurait été créée quasi concomitamment par un autre américain d'origine italienne
celui-là Antonio Meucci.
Merci donc, bien que vous soyez tous occupés, d'avoir crânement répondu au double appel de la générosité et de la culture. Gageons que les fautes ne seront pas cueillies à la pelle !
Certains moins téméraires, pour échapper aux chausse-trappes disséminées traîtreusement dans ce texte se sont donné l'excuse d'une course urgente, d'une emplette de Richelieux (ou Richelieus) en nubuck.
D'autres quelque futés qu'ils se soient crus se sont égaillés tous azimuts dans les forêts de hautes futaies avoisinantes appréhendant vraisemblablement de prendre une volée de bois vert.
En ce moment, sûrement que plus d'un regardent passionnément devant un home-cinéma en compagnie de mouflets pantouflards et bien emmitouflés dans des vêtements en étoffe gaufrée, un reportage
ébouriffant, voire époustouflant, sur les mufles boursouflés et bouffis des bufflonnes mafflues.
Petites histoires à plusieurs mains
Consigne : chaque personne commence un texte et fait suivre à son voisin, qui passe à sa voisine etc...
Il faisait très froid cet hiver-là. Enfin, une température digne de cette saison, après des années d’hivers trop doux.
-Paul, tu veux un whisky pour te réchauffer ? Tu as lu les nouvelles ?
-Oui, tu veux parler du cas des siamoises cambrioleuses ?
-non, des chats-perroquets qui assistent Macron à l’Elysée : lier OGM et politique, c’est limite côté déonto et éthique.
-Heureusement qu’on a le poêle pour nous réchauffer les pieds. Avec cette panne d’électricité qui s’éternise, on commence à manquer de tout.
-Je vais appeler les pompiers, car ici on ne voit plus rien du tout ; c’est encore la faute à Macron !
-Mais mon pauvre chéri, y’a plus de Macron, plus de chats-perroquets ni de pompiers et tu as des hallucinations. Je te rappelle que depuis le grand chambardement, nous sommes probablement les derniers humains sur terre !
Elle avait une envie de crêpes, et comme les frimas de l'automne commençant lui donnaient aussi des envies de cannelle, eh bien, elle se mit en quête des ingrédients nécessaires.
Et pendant ce temps-là son chéri Léopold luttait assidûment avec un dossier épineux et s'arrachait les cheveux.
Et pour autant, elle ne laissait pas la mauvaise compagnie de celui-ci abattre son enthousiasme à elle. Elle comptait bien donner vie à sa gourmandise. Et il n'en serait pas mécontent in fine, se disait-elle.
La radio balançait ses nouvelles entrelardées de chansons et de pubs.
La farine Babette que je fouette avec les bolides qui font vroum vroum.
Je fouette le lait, le sucre, la farine mais il manque la cannelle ; zut l'épicerie est fermée.
Si tu n'aimes pas ça mon vieux, je les donnerai à ma voisine ou au chat, tant pis !
Léopold terminait son dossier. Il s'étira en bâillant puis descendit vers la cuisine.
"Dis-moi, Bibiche, je viens d'avoir une idée. J'irais bien dîner quelque part, Allez, je t'emmène à la crêperie. Ben quoi, qu'est-ce que j'ai dit ? Tu n'aimes plus les crêpes ?
Suis dans le train - STOP - Plus rien à lire - STOP - Temps pourri - STOP
L'affaire s'annonce difficile - STOP - Rendez-vous où tu sais - STOP -
Dans deux minutes, j'arrive à la station.
- Merde ! j'ai plus de batterie !
- Je vais l'attendre près du kiosque à journaux où les odeurs artificielles de pâtisserie ressemblent à des vraies.
- Plus de téléphone, heureusement que l'odeur des pâtisseries m'ont guidée, ha merde ! Je me suis trompée de kiosque.
- Bon ça y est, je suis à notre rendez-vous habituel mais zut, il est pas là, alors qu'il est toujours ponctuel.
- Allez ! Je lui achète le dernier livre de Jean-Christophe Rufin, lui qui n'a plus rien à lire. Ah ! un nouveau message, il a réussi à recharger sa batterie.
- Bon, je l'appelle. Allô, allô, mais qu'est-ce que tu fabriques ? Prends un taxi et viens me chercher, je suis dans le ravin à un km, près de Thyphon-le-léon. J'ai voulu te rejoindre en vélo. OK j'arrive et on file chez le patron. Non, on file LE patron.
Mon chat hier soir est arrivé avec une patte cassée, il n’a pas voulu manger.
J’étais très inquiète, il venait du jardin et il n’avait pas pu en sortir car les murs étaient très hauts.
Une fillette qui passait par là, l’avait délicatement apporté et l’avait déposé devant ma porte.
Oui, en fait Caporal le chat de Mme Styx lui a fait peur et il a essayé de se réfugier chez Boule et Bill sans succès.
Boule était en chaleur, alors il lui a cassé les pattes arrière… si tu vois ce que je veux dire…
l’homosexualité n’est pas l’apanage des Hommes.
Je lui ai bricolé une petite attelle, le vétérinaire est inabordable. Mais il n’a de cesse de reprendre ses gambades habituelles.
En fait le chat s’est rétabli très vite, car il n’avait qu’une envie c’était de revoir Félix le chat, son meilleur ami, quitte à vexer Boule pour ses mauvaises manières.
Je marchais. Seule. Dans la pénombre. Tu es arrivée.
Tu portais un chapeau melon et des bottes de cuir, et semblais très excitée par ce qui venait de t'arriver, que tu avais du mal à raconter.
J'ai dit ouf : te voilà mon inspecteur préféré, c'est bizarre quand même, tu en fais une tête ! On t'a attaqué ? Toi ?
Mon inspecteur préféré avait un œil au beurre noir et le pantalon déchiré.
Un pantalon qui lui avait coûté la peau des f... pardon ! les yeux de la tête – mince encore une expression malheureuse !
Oui c'est sûr on dans un vrai thriller ! Mais l'intrigue elle est où tu veux me le dire hein ?
Et bien elle arrive... Un peu de patience ! C'est sûr qu'un livre c'est pas échange SMS : questions-réponses ! On pose l'ambiance, introduit l'intrigue, suscite la curiosité au point que tu veux la suite mais que tu t'empêches d'aller te soulager aux cabinets. C'est ce qu'on appelle un bon roman même si ta vessie n'est pas du même avis !
Le « liseur » du RER racontait ses histoires aux autres voyageurs, qui l’attendaient chaque jour avec impatience.
En effet il était conteur par passion, et cela lui plaisait d’enchanter et d’émerveiller les travailleurs du matin
Une petite fille l’écoutait avec avidité. Elle était très maigrelette. Il la voyait chaque vendredi, accompagnée de sa mère.
Elles se rendaient toutes les deux au Jardin des Plantes, puis à la piscine et enfin chez Angelina, où des pâtisseries agrémentées d’un chocolat chaud les récompensaient d’une semaine souvent bien laborieuse.
Oui, eh bien laisse-moi te dire que ton texte manque de punch, c’est l’ennui et s’endort. Tu vois ce qui te reste à faire. Du nerf !
Je suis tout à fait d’accord !
Remboursez ! remboursez !
Mais c’est gratuit ! Voyons, calmez-vous ! Epargnez ce pauvre jeune homme qui prend chaque jour son courage à deux mains pour vivre sa passion et la partager gracieusement avec nous !
Oh les gens sont vraiment sauvages de nos jours…
C’est alors que la petite fille maigrelette qui le mangeait des yeux lui déclara avec passion : « quand je serai grande, moi aussi je raconterai des histoires »
Pourquoi...parce que…
Cet exercice se fait en binôme. La première personne écrit une question commençant par pourquoi, cache la phrase en pliant la feuille ; le partenaire écrit une phrase commençant par parce que.
Pourquoi les ânes ont-ils les oreilles très longues ?
Parce que le chien de la voisine m’a mordu la semaine dernière.
Pourquoi les chats chassent-ils les souris ?
Parce qu’à la télé, ils ne vérifient pas les informations.
Pourquoi quand je prends l’ascenseur, celui-ci tombe-t-il en panne ?
Parce que les glaces fondent au Pôle Nord.
Pourquoi a-t-on des courbatures quand on fait de la gymnastique ?
Parce que le matin , la rosée rafraîchit les pieds.
Pourquoi tu marches sur mes racines ?
Parce que là-bas, le malheur semble plus doux.
Pourquoi les sénateurs sont-ils tous vieux et machos ?
Parce que je n’aime pas cela.
Pourquoi tu es parti si tôt alors que tu es en retard ?
Parce qu’on le fait lentement.
Pourquoi la crème renversée de ma grand-mère est-elle si bonne ?
Parce que c’est comme ça ; mais ça ne va pas et toi aussi tu préférerais que ça soit autrement !
Pourquoi les citrons est-il aussi acides ?
Parce qu’ils ont des cheveux hirsutes et que ça leur donne un air débile.
Pourquoi est-ce que j’ai du mal à me décider ?
Parce que, vois-tu, la pensée est comme un alambic avec un tas de circonvolutions.
Pourquoi les murs ont-ils des oreilles ?
Parce que ça demande réflexion.
« Le savoir est l’unique fortune que l’on peut entièrement donner sans en rien la diminuer. » Amadou HAMPÂTE BÂ - Écrivain et éthologue malien.
RERS des Lilas - 96 rue de Paris - 93260 Les Lilas
courriel : rersdeslilas@gmail.com
Le bandeau est une fresque d'Anais Pia de l'Îlot 27 de Pantin - 93500