A l'ordre du jour ce mois :
« A la forêt de Brocéliande, mènes-y moi, s'il te plaît, allez, emmène-m'y, » m'avait-il demandé à moult reprises, alors qu'il dévorait une bédé (BD, B.D.) tout entière et les trois quarts de son dessert préféré, un kouign-amann très caramélisé.
Nous habitions alors le pays bigouden, mais j'étais à cent lieues de penser qu'il pût s'intéresser à cette futaie peuplée de korrigans, et dans laquelle vécut Merlin qui m'avait toujours enchantée parce qu'il avait permis à un jeune garçon d'acquérir la bien nommée Excalibur, son estramaçon (épée à 2 tranchants) bien-aimé.
« C'est le domaine des dolmens, lui avais-je alors susurré à l'oreille, tu sais, ces mégalithes mystérieux. Certains menhirs sont aussi imposants que des obélisques ventrus, et l'on raconte même qu'au fin fond de cette forêt féerique (ou féérique), se trouve un ennéagone (polygone à 9 angles et neuf côtés) formé de peulvens (mot breton désignant un bloc de pierre) décorés d'étoiles pareilles à des astérisques parfaitement ciselés.
Des on-dit malintentionnés prétendent que ce cromlech (monument mégalithique formé de menhirs en cercle) fut édifié par des Romains rendus fous après que le druide de la tribu, l'ovate (druide ou devin gaulois chargés des cultes et de la guérison des malades) aux vertus thaumaturges (qui font des miracles), leur eut administré une raclée. L'eubage (classe entre druides et bardes étudiait l'astronomie, les choses naturelles et la divination.) aurait en effet concocté une thérapie aux pouvoirs surnaturels, surhumains.
C'est que les Gaulois voulaient être invulnérables car ils craignaient que le ciel ne leur tombât sur la tête ».
Le garçon leva la tête de son livre et quoique coi jusqu'alors, me répondit, narquois : « Eh quoi, maman, c'était leur idée fixe ! Eux aussi ils voulaient leur assurance tous risques ! ».
Extrait du livre de Philippe DESSOULIERS : 50 dictées commentées, un livre à recommander pour tous les aficionados de l'orthographe.
Dico de bronze 2002.
Nohmana nous a proposé de partager son mode de vie écolo. Comment ? En faisant visiter son appartement pour que chacun trouve de l'inspiration dans ses petits et grands gestes, comportements, et organisations mis en place pour réduire ses déchets et son impact environnemental au quotidien.
Elle nous a également montré ses produits maison : produit de lave-vaisselle, lessive, savon pour faire la vaisselle, éponges, etc...
L’atelier couture de décembre a fabriqué des sacs en tissu pour remplacer les sacs/poches en plastique et papier kraft.
Françoise nous a initié à l’héraldique des blasons qui, au Moyen-Age, était une description identifiant son porteur. C’est aussi un champ d’expression artistique. Olivier a créé son blason qui fait le lien entre ses origines, son présent et son avenir géographique. Devinez d’où il vient, où il habite actuellement et où il va prochainement déménager ?
Et maintenant à votre tour d’imaginer votre propre blason.
Catherine, avec patience, nous a enseigné les rudiments de la poterie : malaxer, peser, tourner, relever, rabattre.
En pratique, chacune à notre tour, nous avons fait tourner le tour. S'il s'emballe, il tourne à la folie et nos doigts tournent aussi autour de l'objet qui vit sa vie en tournant !!
En début de saison, lors de la réunion de rentrée, on "laisse parler les petits papiers" roses et jaunes afin de recueillir les offres et les demandes, donnant libre cours à l'imagination des adhérents.
Le résultat est une grande liste à la Prévert que l’équipe d’animation organise autour de thèmes avec le nom des offreurs et des demandeurs.
Puis, tout au long de l'année, l'équipe d’animation orchestre les offres, les demandes, les échanges et effectue, si besoin, des médiations.
… La réunion mensuelle c’est magnifique !
Les membres sont invités à une réunion mensuelle au cours de laquelle l’équipe d’animation fait le point sur les échanges effectués, la planification des échanges du mois à venir et fait émerger de nouvelles idées.
C'est aussi l'occasion de mieux connaître chaque adhérent -de l'accompagner si besoin- afin qu'il trouve sa place dans le réseau, qu'il s'y sente bien, à la fois en tant qu'offreur et demandeur.
C’est trop sérieux tout cela ? !
Que nenni ! Nous terminons toujours par un pot de l’amitié où chacun apporte sa contribution. Et les échanges se poursuivent joyeusement !
… La communication c’est mirifique !
La Gazette des Lilas, publiée dans les jours qui suivent la réunion des adhérents, concrétise, notamment, par ses photos et ses textes les réalisations du mois et liste les échanges à venir.
… Le bénévolat c’est systématique !
Tous les membres sont bénévoles y compris l’équipe d’animation. Nous ne sommes ni des travailleurs sociaux, ni des formateurs.
Nous ne dispensons aucun cours. Exemple : Awatef veut améliorer sa pratique du français, en échange elle propose des conseils en aménagement intérieur.
… Et enfin, la formation c’est bénéfique !
Nous incitons les membres qui souhaitent s’investir davantage dans l’association à suivre la formation Foresco : "Démarrer et faire vivre un RERS". Il est important d’être sur la même longueur d’onde.
« Le savoir est l’unique fortune que l’on peut entièrement donner sans en rien la diminuer. » Amadou HAMPÂTE BÂ - Écrivain et éthologue malien.
RERS des Lilas - 96 rue de Paris - 93260 Les Lilas
courriel : rersdeslilas@gmail.com
Le bandeau est une fresque d'Anais Pia de l'Îlot 27 de Pantin - 93500